La résistance humaine a vu le jour (et c’est le cas de le dire) peu de temps après la razzia vampirique. Voyant leur race menacée, ils se sont regroupés autour d’un chef et ont commencé à se battre contre les non-morts, histoire de…euh…ben de rester en vie. Leur chef, Hunter Cameron (disponible en PV…ou pas) les dirige d’une main de fer tout en les considérant comme des frères. La solidarité leur permet de rester en vie, aussi n’est-elle pas à négliger.

Vous ne trouverez jamais un résistant isolé (sauf s’il est suicidaire ou vient à peine d’intégrer le groupe). Ils évoluent principalement le jour (moins risqué) et n’hésitent pas à employer toutes les techniques possibles, histoire de bien faire chier les vampires. Ils crament les cryptes, explosent des bombes lacrymogènes bourrées de poussière d’argent en plein District, prennent des hématologistes en otage et les obligent à fabriquer des mutants à leur service, etc. etc. D’ailleurs il leur arrive de traiter avec les mutants les plus…lucides, dirons-nous.

D’un point de vue hiérarchique, ce n’est pas bien compliqué. Il y a bien sûr le chef, Hunter Cameron, et quelques sous-chefs, ou chefs de groupes, censés ben…diriger un groupe. Du côté des professions, on distingue cinq « types » :

• les armuriers ; pas besoin d’un dessin je pense…
• les chasseurs/traqueurs ; très agressifs, ce sont eux les plus féroces. Pourquoi ? Eh bien, qui balance les bombes, qui fait flamber les cryptes et qui tue les vamps ? Eux !
• les ravitailleurs ; un nom bizarre, j’en conviens, mais il leur va bien. Ils chassent (des animaux, cette fois), cherchent de la nourriture, de l’eau, etc. etc.
• les mécanos ; s’occupent de tenir le camp, réparer les véhicules…
• les autres ; femmes, enfants, invalides, etc.

Des armes, ils en ont un tas. Les plus traditionnelles restent bien sûr le pieu d’argent, les balles d’argent, les chaînes d’argent (histoire d’immobiliser un vampire et de l’interroger le plus diplomatiquement possible…façon de parler bien sûr), les balles à UV (une seule en pleine tête, et un jeune vampire crève…dommage, surtout quand on veut l’interroger, justement), l’eau bénite (Dieu merci, ils ont des prêtres croyants à disposition, ça aide toujours) etc. etc.

Depuis, leur armurier leur a confié de nouveaux bijoux. Pas la peine d’en faire un listing complet, puisque ça varie d’un chasseur à l’autre. Chacun ses armes, chacun sa façon de tuer. Mais on trouve par exemple les célèbres lacrymogènes à flocons d’argent, des billes UV (de vraies saloperies, elles s’ouvrent au moindre choc et émettent un flash capable de vous calmer une sangsue à dix mètres), des grappins à lame d’argent, etc. etc. Vous remarquerez le fait suivant, toutes les lames et balles sont en argent. Eh, normal…

Ils vivent dans les « ghettos ». Les ghettos, ça se situe sous le pont de San Francisco, où le fleuve s’est asséché à cause de la température insoutenable. Il fait chaud à crever (jusqu’à 50°C en plein après midi) mais nos résistants tentent de ne pas s’en formaliser. Leur camp a été creusé dans la roche, en plein sous les fondations du pont. Constitué de caravanes le plus souvent, ou de masures plus ou moins potables, c’pas franchement le grand luxe, mais on fait avec. Evidemment, tout ça est protégé des vampires… (cf. la catégorie « ghettos » où les lieux sont décris).