TRISHELLE LUCY RAMSDEN

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banana•hammock!

FEAT JESSICA STAM . A LITTLE ABOUT ME DATE DE NAISSANCE ; 21 Mai 1945 LIEU DE NAISSANCE ; Boston - Massachusetts NATIONALITÉ ; Américaine AGE PHYSIQUE ; 25 ans AGE RÉEL ; 75 ans RACE ; Vampire MÉTIER ; Chanteuse - Musicienne

Behind the screen, who are you ?

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PSEUDO ; Meya
AGE ; 21
PRÉSENCE ; 6/7
TON PERSONNAGE ÉTAIT ; Personnage inventé !!
CODE DU RÈGLEMENT ; ok par Linc'
RANG ;
AUTRE ;

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27 mai 1955 - Conservatoire de Musique, Boston.

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Une douce mélodie résonnait dans les couloirs de ce gigantesque bâtiment, pas étonnant me direz vous pour un édifice réservé à la musique. Cependant ce morceau joué avec justesse et délicatesse avait intrigué beaucoup de monde ce jour là. Des professeurs, des élèves… Tous avaient accouru pour voir l’identité de ce musicien qui semblait si bien maîtriser les notes de son piano. Jamais ils n’auraient voir une gamine d’à peine dix ans, enchaîner avec perfection un air aussi complexe. Et cette gosse c’était moi, Trishelle. Fille de bonne famille j’avais intégré le Conservatoire très jeune, vers cinq ans environ. La musique m’avait toujours fascinée. A quatre ans j’avais reçu mon premier violon, à six ans un piano. Bref j’avais eu cette chance d’avoir tout ce qu’il me fallait pour travailler, faire ce que j’aimais. J’étais une surdoué dans ce domaine, tout le monde le savait. Mais là j’avais fait très fort, car ce chef d’œuvre si difficile, j’avais su me l’approprié avec une dextérité déconcertante. Surtout pour mes professeurs… Qui eux avaient mis des mois et des mois avant d’y parvenir. Mais malgré ça, malgré le fait que je sois l’élève la plus brillante de cette école… Les autres élèves ne m’aimaient pas, j’avais rapidement compris qu’ils étaient jaloux de moi. Pourtant j’étais très humble, et je ne me montrais jamais. Je ne cherchais pas à frimer, loin de là. Ils m’en voulaient pour mon talent… Dommage pour eux. Je ne renoncerais jamais à la musique. C’était ma vie, sans ça je ne pouvais vivre. A la maison heureusement j’avais eu énormément de soutien de la part de mes parents. Toujours prêt à m’écouter jouer des heures et des heures. Ils savaient que c’était ma passion et comprenais cette envie, que j’avais, de vouloir faire ma carrière là dedans. Pourtant je vivais à une époque où la musique n’était pas franchement un parcours professionnel rentable, avec lequel l’on pouvait vivre correctement. Ou du moins c’était possible mais il fallait être très bon. Mon père et ma mère ne se faisaient pas de soucis me concernant. Ils étaient persuadés que j’allais réussir, même si j’étais encore très jeune. Mais cet engouement, ce don pour la musique était inné chez moi et moi même j’avais toujours su que je réussirais là dedans.

Alors que je mettais fin à ce morceau harmonieux, je détournais ma tête vers la porte où je pu remarquer encore une fois la mine envieuse et froide de mes camarades et l’air béat de plusieurs de mes précepteurs. Je me levais, impassible, prenais mes affaires et sortais de la salle sans broncher. Je me contentais d’un léger sourire vers mon professeur de piano qui me répéta encore une fois que j’étais la meilleure élève qu’il n’ait jamais eu. Ca me touchait mais je voyais que les autres n’appréciaient pas. Je n’avais pas assez de cran pour leur faire comprendre qu’ils étaient stupides de réagir ainsi et je ne voulais pas qu’ils me prennent en grippe. J’étais peu courageuse, une véritable froussarde, timide et la plupart du temps muette. Je m’effaçais pour ne pas supporter leurs critiques et leurs paroles désobligeantes. Cette gêne à leur égard m’avait toujours empêché de me lancer dans le chant. Selon ma mère j’avais un timbre de voix sublime, mais je ne voulais pas que les autres le sachent. Cela ne ferait qu’accroître leur jalousie. J’étais trop réservée et je n’osais pas me lancer, ayant peur de supporter encore plus de regards dérangeants à mon encontre. Mais pourtant je savais au plus profond de moi que j’étais faite pour ça, sûrement qu’avec l’âge je prendrais de l’assurance et que je me mettrais à chanter… Du moins c’est ce dont je rêvais. Ce n’était en rien une vulgaire utopie mais quelque chose que je désirais plus que tout. Un jour j’y arriverais, c’était certain.

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1965/1985 - Ville de Boston.

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Des années avaient passé, j’avais grandi, gagné en maturité… Mais je n’avais pas pu rester au conservatoire, mon père décéda alors que j’avais quinze ans. Etant le seul à gagner de l’argent et à travailler. Nous n’avions plus assez d’argent pour payer mes frais de scolarité, ma mère du même vendre mon piano. Ce fut un déchirement pour moi, car ça serait difficile maintenant de se faire reconnaître. Je ne pouvais plus me rendre à l’école de musique. Mes rêves s’écroulaient et tout ceci m’affecta énormément, car à part faire de la musique je n’étais pas vraiment doué dans les autres disciplines. Jusqu’à seize ans je fus scolarisé dans une école minable de la Banlieue de Boston. Jusqu’au jour où se fut ma mère qui tomba extrêmement malade, incapable d’aller travailler. Nous n’avions plus rien. Je pris alors la décision d’arrêter l’école et de passer mes journées dans la rue, mendiant quelques pièces pour donner de quoi manger à ma mère. Mais ce maigre butin n’était pas suffisant, je me mis alors à jouer du violon. Seul instrument qui me restait. Je ne pouvais m’en séparer. Mais même avec ça, les revenus n’étaient pas franchement suffisant. Je devais absolument prendre une décision, trouver un moyen de me faire de l’argent facilement… Ce fut à ce moment là que je compris qu’il était temps pour de tenter de gagner ma vie grâce à la musique. Arpentant les théâtres, les salles de spectacle, et même quelques bars, je me proposais comme musicienne. Malgré mes efforts je dus me résigner à travailler comme serveuse dans un bar, ma musique ils s’en foutaient. A partir de là tout changea, ma vie de petite fille douce et fragile était terminée. Je découvris bon nombre de choses cette année là, notamment concernant mes relations avec les hommes. A vrai dire bosser dans un bar à dix-sept avec des mecs tout le temps saouls n’était pas franchement quelque chose que j’appréciais. Disons qu’en plus j’étais devenue une jeune femme plutôt attirante et je ne passais pas inaperçue chaque soir au milieu de cette horde de mâle. Dieu merci, mon patron était un homme honnête et me protégeait lorsque l’un des clients agissait de façon désobligeante à mon égard. Moi non plus je ne me laissais pas faire… J’avais gagné en répondant et en assurance et j’envoyais balader ces idiots quand ils allaient trop loin.

Pourtant un jour un homme différent des autres débarqua dans l’enceinte de l’établissement alors que je venais d’avoir vingt ans. Sans savoir pourquoi je fus tout de suite intriguée par sa personne. Il était grand, imposant, musclé, vraiment très attirant. Il avait quelques années de plus moi, quatre ans plus précisément. Il s’appelait Tyler, Tyler Stanfield. Je ne comprenais pas pourquoi il me fascinait autant, jamais je n’avais ressenti ça, même envers mes ex petits amis, qui cela dit n’avait pas été très nombreux. Mais lui, je ne pouvais pas m’empêcher de poser mes yeux sur lui à longueur de temps. D’ailleurs il m’avait très vite soupçonné de quelque chose car un soir, il m’aborda alors que je fermais le bar. « Tu comptes faire quelque chose maintenant ? » M’avait-il demandé poliment. « Pas spécialement, mais je suis très fatigué et je vais aller me coucher. » Avais-je répondu. Bizarrement il n’avait pas insisté et me proposa de me ramener. Une fois devant chez moi, je fus admirablement surprise lorsque ses lèvres vinrent à la rencontre des miennes. J’en fus ravie. Après ça, nous nous fréquentâmes souvent, toujours après la fermeture du boulot. Nous rapprochant toujours plus l’un de l’autre. Notre relation devint très sérieuse et des sentiments forts commençaient à naître chez moi. Ce que je ne comprenais pas c’est qu’il n’était jamais disponible en journée, toujours en fin de soirée.

Mais un jour je découvris pourquoi… Un soir alors qu’il m’avait invité chez lui. J’avais remarqué quelque chose de bizarre dans son attitude, il semblait terriblement tracassé et était de très mauvaise humeur. Le ton monta, il me reprochait d’avoir flirté avec un client du bar. Ce qui n’était pas vrai, je le pris mal. Très mal, je trouvais qu’il ne me faisait pas confiance. Enervée à mon tour je décidais de partir, n’ayant plus envie de supporter son sale caractère plus longtemps. Mais alors que j’entrepris d’ouvrir la porte, il se jeta sur celle ci posant avec violence son poing dessus pour la bloquer. Et il m’attrapa sauvagement… Je sentis alors une douleur atroce dans mon cou. Mon compagnon était un vampire. Tout s’expliquait à présent. La souffrance ne dura pas longtemps… Très vite je me calmai et nous firent l’amour comme si rien ne c’était passé. Croyant m’avoir fait peur il avait disparu durant une semaine entière, s’en voulant énormément de m’avoir mordu… Cela était étonnant mais j’acceptai bien ce qu’il était, je l’aimais et je n’avais à aucun moment eu peur. Il fut très surpris d’ailleurs… « C’est pas tous les jours que je tombe sur quelqu’un qui n’a pas peur de moi… Je suis désolé Trish mais je n’aurais pas du te mordre. Je ne le fais jamais avec les personne que j’apprécie mais je suis désolé je n’avais pas le choix… J’étais vraiment en manque ce jour là…. » Je le fixais dans les yeux, comprenant qu’il culpabilisait d’avoir fait ça. J’étais pourtant convaincu du contraire. S’il avait été obligé de se nourrir de mon sang pour éviter de se faire du mal… Alors peu importe qu’il prenne le mien. Je l’appréciais trop pour lui reprocher ça et le détestais pour ce qu’il était. Et je n’avais plus que lui, ma mère ayant succombé à sa maladie quelques mois plus tôt… Il était important à mes yeux et je le lui avais fait comprendre. « Ty’… Arrête de t’en vouloir. Je m’en fous de ça, si ça arrive encore je ne t’en voudrais pas… Si je peux te nourrir, hé bien je le ferais… Je… Je n’ai plus que toi et je ne pourrais pas vivre sans toi… » Je l’aimais et même s’il n’était pas réellement humain, je ne pouvais plus le quitter… »

Puis l’impensable se passa. Un soir où je devais travailler tard dans le bar, Tyler était venu me rendre visite et garder un œil sur moi par la même occasion. La soirée avait été bien calme jusqu’à ce qu’un fou furieux débarque dans le bar juste avant la fermeture. Décidé à prendre la caisse et déguerpir il avait tiré sur mon patron, le tuant sur le coup. Puis ce fut à mon tour de prendre une balle… En pleine poitrine. Tyler, s’était rué sur lui et l’avait tué à son tour, l’empêchant de tirer une deuxième balle. Mais c’était trop tard j’étais touchée et la blessure était grave. Je me sentais partir alors que Tyler vint me prendre dans ses bras, il ne savait plus quoi faire et l’odeur de mon sang ne faisait qu’empirer les choses. Il devait le faire pour que survive. Il devait faire de moi ce qu’il était… « Tyler… Fais-le je t’en… Supplie… Je… Je ne veux pas mourir. » Après un moment de réflexion. Il décida d’entamer la transformation, ce fut difficile pour moi… Terriblement atroce et douloureux, mais il avait su me contrôler, il m’avait appris à gérer mes sautes d’humeurs, mon caractère devenu si impulsif. Car durant mes premières années de vampires, j’avais été extrêmement instable et dangereuses, autant pour moi que pour les autres… Mais je ne regrettais en rien… J’étais avec celui que j’aimais pour des décennies… Voir des siècles… Et je trouvais enfin du sens à ma vie.

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2000/2020 - Ville de San Francisco.

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« Tu fais chier Tyler ! Je dois bosser ce soir ! Laisse moi y aller je vais être à la bourre ! Et toi aussi d’ailleurs ! » Il venait de me plaquer contre le mur de notre chambre, bien décidé à passer un moment avec moi. Le problème était que nous avions une entreprise à faire tourner. Nous étions à la tête d’un bar qui avait la particularité de proposer des shows pratiquement toutes les nuits. Je gérais l’équipe artistique pendant que Tyler était au bar. J’assurais l’organisation et la mise en scène des spectacles, y participant aussi. Comme chanteuse et danseuse. Nous avions ouvert ce bar de nuit en 2011, avant qu’une épidémie transforme pratiquement tous les habitants du globe en vampire, une véritable aubaine pour nous. Aller savoir comment mais ceci nous avais permis d’accueillir un tas de clients, étant nous mêmes vampires ce fut très agréable de voir débarquer autant de monde. Concernant ma relation avec Ty’, elle avait été très tumultueuse, passer autant d’année avec la même personne n’avait pas été très simple. Malgré ça je restais totalement amoureuse de Tyler même si durant tout ce temps passé ensemble nous avions convenu de pouvoir aller voir ailleurs, seulement si l’autre était mis au courant. Nous n’étions pas le genre de personne à penser que l’infidélité pouvait nuire à un couple. A vrai dire moi même je n’aurais pas pu rester tout ce temps avec Tyler. J’aurais rapidement pété un plomb et lui aussi. Nos engueulades étaient nombreuses et je n’étais plus cette pauvre petite fille renfermée et sans répondant. Au contraire j’étais devenue une véritable chieuse, m’énervant pour un rien et piquant des crises à répétition… Il fallait dire que Tyler n’était du genre à arranger les choses, lui aussi était très impulsif et vraiment compliqué. Mais tout ceci était normal pour nous, je l’aimais et il m’aimait. C’était loin d’être simple mais c’était comme ça que notre couple fonctionnait.

Durant l’année suivant l’épidémie, nous avons donc gagné en clientèle, rencontrant un tas de nouvelles personnes. Puis un jour j’ai fait la connaissance, totalement par hasard, d’un jeune homme de dix sept ans. Léo. Le pauvre avait été transformé suite à l’épidémie et sa folie meurtrière l’avait conduit à tuer tous les membres de sa famille. C’était un gamin déboussolé et son caractère, son histoire m’avait profondément touché. Très difficile, j’avais demandé à Tyler de l’accueillir chez nous pour qu’il apprenne à se contrôler, comme Tyler m’avait appris à le faire. Avec nous il ne manquerait de rien, nous avions de quoi nous nourrir, l’argent gagné avec le bar nous permettant de vivre avec facilité. Léo avait donc pris un poste de serveur et travaillait pour nous, nous l’avions très vite considéré comme un fils, il était adorable. Même s’il faisait constamment des conneries. Rien de grave mais il agissait souvent avec imprudence. Tyler, heureusement, savait bien s’y prendre avec lui.

Malheureusement un soir alors que nous quittâmes le bar pour rentrer et nous reposer de cette nuit très chargée, nous empruntâmes de petites ruelles sombres, inconscient du danger qui régnait depuis quelques semaines dans les rues de San Francisco. Des essais en laboratoires s’étaient mal déroulés… Nous étions au courant de tout ça mais Tyler répétait sans cesse que nous n’avions pas à nous en faire. Que les autorités faisaient leur possible pour éviter tout incident. Mais ils nous tombèrent dessus. Deux mutants… Ils provoquèrent Ty’ qui démarra au quart de tour. Les coups volèrent et je fus impressionné de la force de ces connards. Ty’ était un vampire très ancien et sa force était très importante ce qui lui permis de gérer la situation. Mais alors que j’envoyais Léo à l’écart, l’un deux nous rattrapa. Je m’interposais entre Léo et ce type, mon agilité s’étant grandement développée depuis des années. Mais le gars me fit valser dans les airs me faisant retomber plusieurs mètres plus loin. « Léo ! Naaaan ! » Il s’était jeté sur cet homme, pour me défendre. Mais il n’avait aucune chance. Tyler avait réussi à semer le second et était venu me secourir en m’entendant crier. Mais il était trop tard, Léo gisait sur le sol alors que les deux s’acharnait sur lui… Tyler me porta, me posant sur son épaule et partit en courant. « Tyler ! Laisse-moi ! Il faut sauver Léo ! Retourne là bas ! S’il te plaît ! Léooo ! » Je tapais violement des poings sur son dos les larmes aux yeux, je ne pouvais laisser celui que je considérais comme un fils là bas. « C’est trop tard Trish… Je suis désolé… »

Les suivants furent insupportables pour moi. Je ne pouvais croire ce qu’il s’était passé. Ces monstres avaient tués Léo. Je n’avais rien pu faire. J’avais méchamment rejeté la faute sur Tyler. Je ne lui parlais, ne lui répondais plus. La seule chose que je souhaitais c’était me venger. Je n’avais plus qu’une idée en tête, retrouver ces deux hommes et les tuer pour ce qu’il avait fait. Léo n’aurait jamais du mourir…

Aloooors ! Je viens - enfin - pour valider ta fiche demoiselle !
Je n'ai rien de négatif à dire sur ta fiche, je l'ai trouvée très bien et plutôt agréable à lire. A si, à deux endroits, j'ai eu l'impression que tu avais oublié des mots ! Mais c'était tout de même compréhensible. Donc pour moi c'est bon ! Tu es officiellement validée !

Have fun chez les cinglés toutes races confondues !

T'inquiètes, c'était pas bien grave ! =)