Sujet: Re: William Jules Lewis. - 100% Ven 26 Mar - 23:45
On ne choisit pas sa famille, ni sa vie et encore moins l'époque où l'ont voie le jour. Personne ne peut défier le maitre du destin, personne ne peut le tromper. C'est vraiment dans une époque de merde que je suis né. Du moins, au début c'était normal, ok, il y avait ces putains de sangsues, mais elles n'étaient pas nombreuses. Puis ces saloperies se sont multipliées et elles ont commencé à gouverner notre monde. Nous ( les humains ) avons tenté de nous échapper, de fuir ces horreurs, ces putains de monstres, mais ils nous retrouvaient toujours. Tandis que certains baissaient les bras, d'autres formaient des petits groupes de résistants. C'est vrai que seulement 5 % de la population humaine est encore vivante, mais on se battra jusqu'au bout mais j'peux te dire que le dernier humain aura bien du soucis à se faire. A mon avis, ces vampires m'ont rendu dingue. Ils ont tué mes parents et bouffer ma sœur devant moi et je ne sais par quel miracle, ils ont préféré partir que de s'en prendre à moi. Ce n'est pas tous les jours qu'on a cette chance alors je me dis que Dieu doit être là quelque part dans les nuages à bien ce foutre de notre gueule et de ce qu'il à créer. Je sais, je sais. Je crois que mes yeux ont vu trop de choses horribles et mon cerveau ne fonctionne pas très bien. J'ai vu ma sœur crevée, ouais, se faire vider de son sang par deux sangsues qui en apparence avait l'air de gamins inoffensifs. C'est sûr qu'invité des vampires pour le dîner ce n'est pas toujours une très bonne idée, enfin, pour eux si, mais pas vraiment pour nous. D'abord, ils ont vidé mes parents, puis sont entrés dans la chambre et s'en sont pris à ma sœur. J'ai chialé toutes les larmes de mon corps pendant des jours entiers. Qu'est-ce que ça fait mal de perdre quelqu'un qu'on aime. Du jour au lendemain on se retrouve seul, sans aucun repère et en plus dans la peur de se faire sucer jusqu'à la moelle. J'étais encore un adolescent à cette époque. Je ne savais rien de la vie, rien de ce que j'allais endurer. Le destin est vraiment un beau salaud. Jusqu'au jour où j'ai croisé un type dans la rue. Le soleil était au zénith. Au début j'ai cru que c'était une nouvelle sorte de vampire qui résiste au soleil, mais enfaîte nan. C'était bien un humain qui crevait à moitié de faim. Avec lui j'ai partagé ma dernière barre chocolatée et j'lui est vidée ma gourde dans la bouche. Il est parti, je l'ai suivis. Et il m'a appris tout ce que je sais maintenant. Ce type faisait partit d'un groupe de résistant du coin où j'habitais. C'était une petite ville paumée à la campagne. Je suis resté deux ans avec lui. Deux ans de cohabitation qui n'était pas toujours drôle. Il a même faillit me tuer plusieurs fois, ou plutôt j'ai failli nous tuer. J'ai toujours été un gamin assez maladroit et pas très discret. Alors, quand tu fais tomber une canette sur le sol avec un vampire à vingt mètres de toi, t'es sur a 100 % que la bestiole t'a repérée. Des jours de cavalcades, des nuits passaient dans les caves, à se pisser à moitié dessus tellement la peur m'envahissait. Puis un jour on a trouvé une bagnole abandonnée dans un garage. Les clés étaient sur le contact. Encore un coup foireux du destin. Sans hésiter, on est monté, on a pris la route en direction de San Francisco. Il disait que là-bas on rejoindrait le plus grand groupe de résistants des états unis. Mon cul oui, c'était juste des mots d'espoirs parmi tant d'autres. On roula, plusieurs jours, plusieurs nuits, je ne sais plus combien exactement. Puis la voiture s'est arrêtée. Panne d'essence, bien sûr. Alors, on est sortit, on a marché. Il faisait encore jour mais, la nuit est vite tombée. Un cri, du sang, un grognement et tout bascula. La douleur dans mon coup me fit perdre le contrôle de mon corps et je m'écroulais sur le sol. Je sentis mon sang partir, je fixais ce regard envoutant. Puis le vampire poussa un cri aigu et me lâche.Il se retourna et sauta sur mon pote qui venait de lui enfoncé un pieu dans la chaire. Sauve toi ! Je le fixais, impuissant. DEGAGE BORDEL ! Ravalant ma fierté, je fis demi tour et me mit à courir. Il n'y avait rien ici. C'était une route en ligne droite dans le désert. Ma fin était proche, j'allais mourir. Mon cœur faisait des bons dans ma cage thoracique, il menaçait d'exploser à tout moment. Et pourtant je courais encore, quittant la route pour m'enfoncer parmi les dunes. Je trébuchais, me relevais et tomba une deuxième fois. Rampant à présent, je vis une ombre au loin. A bout de force, mes yeux se fermèrent et je me laissais sombrer. La fatigue et la faim n'arrangeait rien. C'était comme si je venais de me prendre une grosse vague dans la gueule, ou une claque, à toi de voir.
La chaleur était intense, étouffante, écrasante. J'étais comme dans un étau. Ma main se posa sur le côté de mon cou. Putain de sangsue. Puis les images me revinrent en tête et mes yeux s'ouvrirent. Du sable, dans ma bouche, dans mes vêtements, partout. Ma gorge me brulait, de l'eau vite. Il fallait que je me lève, que je quitte cet endroit. Rassemblant mes forces, je réussis à me mettre debout. Je ne me souvenais pas vraiment comment j'étais arrivé ici, les souvenirs étaient flou, j'avais mal à la tête. Passant une main sur son visage, je fis quelques pas en avant. C'est bon. J'étais stable. Je me mis à marcher. Pendant combien de temps je ne sais pas, je ne sais plus. Du sable à perte de vue. Puis j'aperçus la route et me mit à marcher au milieu. Sans vraiment m'en rendre compte, j'étais revenu sur mes pas. Voyant la voiture, je m'arrêtais. Hésitant. Il faisait jour alors la sangsue ne risquait pas de revenir. Elle devait être tapie quelque part, dans l'ombre ou alors déjà très loin d'ici. Titubant, je m'approchais. Je contournas la voiture et écarquilla les yeux. Plus de corps. Juste un peu de sang sur la route fissurée. J'ouvris la portière et me laissa tomber sur le siège. Je fermas les yeux et resta quelque minute immobile. La boite à gant était vide, il n'y avait rien sous les sièges. Je me levis et passa derrière. Là encore rien non plus. J'ouvris le coffre et souris. Je mis le flingue dans la ceinture de mon jean troué, ainsi qu'une lampe torche et une bouteille d'eau. Mon estomac me faisait un mal de chien. Je n'avais rien mangé depuis trois jours mais ce n'était pas vraiment un problème. Je préférais me mettre à la diète que devoir bouffer des lézards ou je ne sais quel autre animal qui traînait dans le désert. A cet instant mes jours étaient comptés. Je me remis en route. Le soleil tapait dur. Mon tee-shirt me servait à me protéger la tête, ce n'était pas vraiment le moment d'attraper une insolation. Marcher, marcher, marcher. Ce mot résonnait dans ma tête sans jamais s'arrêter. Il ne fallait pas que je faiblisse, il ne fallait pas baisser les bras. Plus les heures passaient et plus le soleil descendait dans le ciel. Il ne me restait que peu de temps avant la nuit, déjà les premières étoiles se montraient. Le destin avait l'air de vraiment m'apprécier. Cela allait être la troisième fois qu'il allait me sauver la vie. Au loin, j'aperçus un genre de camion garé sur le bas côté. Du hard s'en échappait. C'est sûr que je n'avais pas à faire à des vampires. Je contournais l'engin. Heum salut. Un homme plus grand que moi, au longs cheveux parcouru de dreads se planta en face de moi. D'abord il me dévisagea puis un chaleureux sourire apparu sur ses lèvres. Yo man ! Dit tu pourrais m'aider à réparé cet engin ? J'voudrais pas me faire bouffer par une sangsue, toi non plus ? Une heure après, j'embarquais à côté de lui. Il voulait aller à San Francisco et il disait que demain on y serait. Il me laissa dormir, puis je pris le volant. Son camion dégageait une telle lumière que les vampires préféraient nous éviter. A la lueur du jour, les premiers bâtiments apparurent. Peut être que dans cette foutu ville les résistants allaient être nombreux, plus nombreux du bled d'où je venais. Je ne savais pas si c'était vrai, mais on disait partout qu'à San Fracisco vivait la plus grande armée d'humains. Mais à mon avis c'était plus une légende qu'autre chose.
Dernière édition par William J. Lewis le Sam 27 Mar - 23:04, édité 9 fois
Sujet: Re: William Jules Lewis. - 100% Sam 27 Mar - 0:14
Plus le camion avançait et plus je sentais mon coeur battre de plus en plus vite. Et si en arrivant dans la ville on ne trouverait rien ? Que des cadavres et des sangsues ? Oublier les résistants, morts depuis longtemps. Pourtant, mon acolyte ne semblait pas douter une seconde qu'ils existaient et durant tout le voyage j'appris à le connaître. C'était un type bien, un peu dans un autre monde qui croyait à la liberté et à l'espoir. Moi j'avais oublié tout ça depuis longtemps, bien trop longtemps. Le soleil régnait en maître dans le ciel, ça allait être une belle journée mais, une journée de plus dans un monde détruit. Le camion entra dans les premières rues. J'ouvris ma fenêtre, respirant l'air frais. Au début les rues étaient déserte, il n'y avait aucun signe de vie, ni de vampire. Mais en arrivant dans le centre, des magasins vendant du sang affichait leurs enseigne. Sur le moment j'eus envie de vomir. Puis on quitta le centre. Encore quelques minutes et le moteur s'éteignit. J'ouvris ma portière et descendit. L'immense pont de San Francisco s'étendait devant moi, le soleil qui m'éblouissait donner presque un air de rêve à cette scène. C'était vraiment .. magnifique. Ce qui servait de fleuve avait été asséché depuis longtemps et mon 'pote' m'expliqua que les résistants vivaient ici, sous les roches. Puis des silhouettes apparurent, ils étaient quatre. Trois hommes et une jeune femme. Ils se présentèrent, puis on visita leur repère, mon nouveau repère. Alors, je compris que tout ça était vrai, ce n'était pas une légende. Les résistants étaient bien vivants, il ne ressemblait en rien à des fantômes ou même à un songe. Un peu d'espoir était revenu dans mon esprit, bien caché, tout au fond, mais bien présent. J'espérais qu'on n'était pas les seuls humains encore vivant, j'espérais que sur la planète, d'autres repères de résistants fleurissaient.
Ce que je vais dire aurait dû être au début de mon récit, je sais. Seulement depuis quelques temps mon esprit ne tourne pas vraiment rond. Je m'appelle William Jules Lewis, je suis né à Mercury dans le Nevada. Vous connaissez la zone 51 ? Hé bah c'est juste à côté. J'ai fêté mes vingt-trois ans le vingt-quatre février dernier. A compter aujourd'hui, ça fait quatre ans que je suis à San Francisco et depuis j'ai vraiment changé. Disons que je ne suis pas le genre de type qu'on croise à tous les coins de rues. Je ne ressemble à personne. Disons que je ne suis pas le genre de type qu'on croise à tous les coins de rues. Je ne ressemble à personne. Certain me qualifie de 'fou' tandis que d'autres disent que je suis 'dérangé'. C'est vrai que je ne suis pas normal, je le sais. Une nuit, j'ai rêvé de ma soeur, tu sais, j'en parle plus haut. Elle s'est fait bouffer devant moi. Et depuis je l'entends. Je te jure, elle me parle et des fois je la vois devant moi en train de me sourire puis elle disparaît la seconde d'après. Alors ne soit pas étonné de me voir parler tout seul ou de fixer un point vide pendant quelques minutes. Je vois des 'choses' et j'entends des 'choses' mais ce n'est pas pour ça que je suis totalement abruti ou même retardé. Je pense être assez intelligent et vif d'esprit pour pouvoir buter ces saloperies de sangsues. Je n'ai pas vraiment un rôle très important dans le groupe de résistant, je n'ai pas de métier attitré non plus. Je touche un peu à tout, j'aide les autres à améliorer leurs armes, ou nos moyens de transports. Parfois c'est moi qui ramène la bouffe, ou c'est moi qui part faire exploser les cryptes. C'est vrai que j'ai des tendances au suicide, mais ce n'est pas vraiment de ma faute, parfois je ne me contrôle plus.
Dernière édition par William J. Lewis le Sam 27 Mar - 23:06, édité 1 fois
Sujet: Re: William Jules Lewis. - 100% Sam 27 Mar - 19:08
Terminer, j'aurais voulu faire plus long, mais j'espère que ca ira.
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Lincoln J. O'connell
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Sujet: Re: William Jules Lewis. - 100% Sam 27 Mar - 22:13
Bienvenue !
Alors...les petits commentaires de l'admin ! • attention à la grammaire, notamment dans la première partie de ton histoire • les vampires ne peuvent pas entrer dans une demeure habitée par des mortels sans y être invités ! Heureusement pour vous d'ailleurs *out* Tu peux modifier ça ?
Vala vala, c'tout ce que j'ai à dire ! Quelques petits changements, et on pourra te manger ! *out*
Sujet: Re: William Jules Lewis. - 100% Sam 27 Mar - 22:20
J'ai modifier pour le passage dans la maison x)
Et pour la grammaire j'vois pas de quoi tu veux parler. ( je suis fatiguée ce soir. )
Dernière édition par William J. Lewis le Sam 27 Mar - 23:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: William Jules Lewis. - 100% Sam 27 Mar - 22:49
Ben pour la grammaire, il y a ça par exemple ;
Nous ( les humains ) on (avons) tenter (tenté) de (nous) s'échapper, de fuir ces horreurs, ces putains de monstres, mais ils nous retrouver (retrouvaient) toujours.
Passe un coup de correcteur pour régler ces petites fautes peut-être
Dernière édition par Lincoln J. O'connell le Sam 27 Mar - 23:12, édité 1 fois