CHARLES EZECHIEL SEDGWICK

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© LDINKA

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© SUNNY

FEAT JOHNNY DEPP . A LITTLE ABOUT ME DATE DE NAISSANCE ; vingt-trois janvier. LIEU DE NAISSANCE ; houston (texas, usa). NATIONALITÉ ; américaine. AGE PHYSIQUE ; quarante-trois ans. AGE RÉEL ; cinquante-huit ans. RACE ; vampire. MÉTIER ; compositeur de musique.

Behind the screen, who are you ?

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PSEUDO ; Black Lahcà, Ophée, Phéphé, Orphée, Phélia, Phélioutte... Vous avez compris le principe, je suppose.
AGE ; Toujours seize ans. Et toujours toutes mes dents. * dégaine son dentier *
PRÉSENCE ; 6/7
TON PERSONNAGE ÉTAIT ; Inventé.
CODE DU RÈGLEMENT ; Ok, par Esther.
RANG ;
Code:
<ul>d e v i l ▬ «<i>I have a name</i> »</ul>

AUTRE ; Double-compte autorisé par L. *o*

A fucking good death.

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Les coups, ces petits gestes orchestrés par la passion faisaient sourire E. Il voyait dans les yeux de ses deux enfants le monstre qu’il était devenu, cela ne le choqua pas. Et dire qu’il avait engendré ces sales gosses aux boucles brunes. Ces petits cons qui ne pensaient qu’à leur propre vie, ne se souciant guère des diverses inquiétudes que pouvaient avoir ceux qui les avaient créés. « Charlie, je t’en prie… Ne t’approche pas d’eux » la petite catin qu’il avait épousée se jeta à ses pieds et lui attrapa les bras pour contrôler cette bête qu’elle ne reconnaissait plus. L’odeur du sang se faisait plus enivrante, seconde après seconde, Ezéchiel se débarrassa de cette folle d’un simple geste ; elle tomba à terre et étouffa un cri lorsque le bras de son mari se tendit et attrapa sa longue chevelure ondulée « Je t’en prie, amour, il faut que m’appelles Ezéchiel. Charles, Charlie… C’est du passé maintenant » déclara-t-il sur un ton mielleux avant de poster ses mains sur les joues pâles de sa maîtresse et de faire tourner sa tête à 180degrès. E. ricana tandis que le corps inerte de l’être aimé glissa à terre dans un bruit mat. Les deux jeunes adolescents hurlèrent en cœur : la petite s’effondra dans les bras de son frère, en proie à une crise d’angoisse. « Ah, mes agneaux, maman a rejoué la scène de l’exorciste. » chuchota le monstre tandis qu’un large sourire éclaira son visage si pâle. Les pleurs de sa fille ne le perturbaient pas outre mesure, il tirait un certain plaisir à entendre ses gros sanglots éclater sur les murs de leur salle à manger. Tuer, c’était un appel. L’appel de l’orgasme, le plaisir intense qui vous saisissait et ne vous lâchait plus. Élargissant son sourire, E. ouvrit ses bras, comme s’il attendait que ses enfants se précipitent dans ses bras pour un gros câlin familial. Ces derniers ne le regardèrent même pas ; son jeune fils avait enfoui sa tête dans la chevelure brune de sa sœur et sa fille se cachait le visage derrière ses mains. E. leva les yeux au ciel et baissa les bras, déçu du peu d’intérêt que ses enfants lui portaient. Il enjamba le corps de ce qui avait été sa femme et attrapa son fils par le col de sa chemise ; sa fille lui sauta dessus, petite sauvageonne essayant de défendre son sang, et E. claqua violemment sa main fraîche sur cette joue chaude. La jeune fille tomba à terre et ne se releva pas, encore groggy à cause de cette brusque violence à son encontre. Souriant, celui qu'on appelait Charlie se pencha vers le cou fin de son fils et respira avec nostalgie cette bonne odeur sucrée. N'en pouvant plus, il promena sa langue sur la peau blanche de son fils et y plongea ses crocs. Il suça la vie de celui qu'il avait aimé, autrefois. Il fut surpris de voir à quelle vitesse son fils mourrait. Avant que son cœur ne s'arrête, et avant que sa soif ne soit totalement étanchée, E. lâcha la chemise du jeune garçon. Ce dernier se dégagea et tâta sa blessure. Ses jambes se dérobèrent et il tomba. Il tomba aux côtés de sa mère. « Dors bien, mon cœur. » souffla le vampire avant de se tourner vers sa fille qui n'avait pas bougé d'un pouce. Lorsqu’elle se réveilla, sa Joey chérie découvrit les corps sans vie et mutilés de son frère et de sa mère. Vagabondant dans les ruelles bondées de vampires, E. sortit une cigarette et l’alluma. Il en tira, avec un plaisir certain, une bouffée qu’il eut vite fait de rejeter. Bien entendu, il n’était pas accroc à la nicotine : il ne fallait pas oublier qu’il n’était qu’un macchabée ambulant. Ceci étant, Ezéchiel avait toujours trouvé que les hommes qui fumaient avaient un petit quelque chose en plus que les autres. Du temps où il était humain et effrayé par diverses sortes de cancer, il n’avait jamais osé tirer une seule latte de sa vie. Sedgwick remarquait que les vampires fumeurs se faisaient de plus en plus nombreux ; sans doute pour combler le manque d’hémoglobine. Hémoglobine. De petits frissons parcoururent le corps glacial du vampire tandis qu’il repensait à cette nuit d’horreur où il décima la quasi-totalité de sa famille. Il ne laissa pas sa fille en vie par pure bonté d’âme mais pour qu’elle souffre. Dites-moi un peu : quelle souffrance peut ressentir une jeune préadolescente lorsqu’elle découvre avec horreur qu’il ne reste rien de sa famille ? E. avait vaguement espéré des torrents de sanglots et un suicide à la clé. Mais ce que faisait sa chère Joey lui importait peu dorénavant. Elle n’était qu’une infime partie de sa vie. Il l’avait abandonnée parce que la souffrance lui apportait une putain de jouissance. Jouissance qu’il ne pouvait décemment ignorer. En devenant vampire, Ezéchiel effaça sa vie d’humain d’un revers de main : son prénom fut remplacé par un autre, sa famille exterminée, son paisible métier de psychologue fut oublié. Il devait parfaire sa mort car il avait raté sa vie. Plus qu’une chance chéri. Tu la saisis ? Tu la veux ? Passionné de guitare et de piano, E. se fit rapidement une place dans le métier artistique. Un rêve qui tenait de l’irréel jusque là. Cependant, le rêve devenait souvent pur cauchemar lorsqu'il voyait celui qui l'avait engendré en train de militer corps et âme pour les droits des humains. Quel imbécile. Quel hypocrite. Si Il était aussi saint qu'Il le démontrait, alors pourquoi E. était-il mort ? Et dire qu'il partageait son lieu de ' vie ' avec un tel crétin. Nick O'Leery. La seule satisfaction de E. aujourd'hui était de rendre la vie de N. impossible. Et ça, il le faisait bien. Parfois, lorsque ce grand con rentrait le soir et découvrait son œuvre en compagnie d'une résistante à demi-morte pêchée dans le coin... Par toutes les flammes de l'Enfer, N. ne tournait pas rond. Il militait pour une cause superficielle et sans importance pour l'avenir : c'est comme militer pour la sauvegarde des bébés chiens. Un long sourire étira les lèvres blanches du vampire tandis qu'il tirait une nouvelle latte sur sa cigarette. Cette nuit-là... E. mélange les faits de sa dernière soirée d'humain. Il rentrait chez lui... Il y eut un flash, un hurlement strident. Et il tomba à la renverse sur le trottoir. Le sang s'écoulait lentement. L'humain qu'il était se souvient de la douleur qui rongeait chacun de ses pauvres os. De cette soif, de cette envie de mourir. Que cette souffrance sans nom s'arrête. N., attiré par l'odeur sucrée du sang, se prit de pitié pour ce pauvre être agonisant. Et quelle pitié. Il engendra un monstre. Un monstre d'égoïsme. D'égocentrisme. Vivant pour la soif, le plaisir charnel. De sa vie d'humain, E. ne retient que de vagues scènes floues. Il ne se souvient plus de ses parents. Ni du parfum de sa défunte femme. Ni de la douceur des cheveux de ses gosses. Tout est enfoui au plus profond de lui. Dans son corps mort. Mort. MORT. La honte de la famille. Méchant garçon.

Je rends les armes.
Fiche terminée.

J'adore ce personnage !
Bienvenue ! Ou Re-bienvenue ! Je ne sais pas trop xD
En tout cas, même si ce n'était pas long, c'était efficace. L'est vraiment méchant ce mec ! Il me plait bien en tout cas. (a) Breeef ! Tout ça pour dire que ça roule pour moi ! Donc tu es validé mister bad guy !

De même Therther, j'adore ton personnage.
Re-bienvenue, ça le fait bien.
Huhuhuuu. J'adore les psychopathes, ils sont juste... merveilleux. (par conséquent, je t'adore toi *fuit en voyant la tronçonneuse*) Braïf. Merci Esther. <3

Therther. C'est encore plus facile de dire mon prénom que mon surnom. x)
Et vive les psychopathes ! *SBAF*

Therther, parfaitement. M'en fiche, l'est très bien ton surnom.
Je dirais même plus : vive nous !

Hiii merci Slye ! Ton personnage de résistante kamikaze est fabuleux aussi (en plus,... ton avatar *o*) ! Bref, pour le lien... où tu veux, quand tu veux. *pan*

Bienvenue espèce de taré psychopathe à enfermer ! *JE SORS*

OUAIS, OUAIS, TU SORS.
Mais merci quand même mon p'tit rat gluant de laboratoire.

JE SUIS PAS GLUANT. *SBAF*

Et pis d'abord, un rat ça a le nez pointu et des moustaches ! Pas moi !

TU ES TRÈS TRÈS GLUANT.

Ouais mais un rat, c'est petit et teigneux. Comme toi.
- mon p'tit gluant -